Différents types de cystites
La Cystite interstitielle ou syndrome de la vessie douloureuse
La cystite interstitielle est une inflammation non infectieuse de la vessie qui entraîne une douleur (sus-pubienne, pelvienne et abdominale), une pollakiurie et des mictions impérieuses avec incontinence.
Le diagnostic repose sur l'anamnèse et l'exclusion d'autres troubles cliniquement et par la cystoscopie et la biopsie. Sous l'effet du traitement, l'état de la plupart des patients s'améliore, mais la guérison est rare. Le traitement est variable mais comprend une modification du régime alimentaire et l’éviction du tabac, de l'alcool, des aliments à forte teneur en potassium et les aliments épicés.
La médecine officielle propose comme traitement :
Une rééducation vésicale,
Du polysulfate de pentosan sodique
Des antalgiques
Des traitements à destinée intra vésicale
Une intervention chirurgicale en dernier recours
En approche naturelle il peut être proposer :
De la phyto-aromathérapie
Un réglage alimentaire, faisant une large place aux fruits et légumes et une réduction drastique des aliments délétères (sucre, soda, alcool, alimentation ultra transformée…)
La Cystite
Dans ce cas il s’agit d’une infection urinaire située au niveau de la vessie avec bactéries, la plus fréquente étant Escherichia coli, mais d’autres aux noms pas moins sympathiques peuvent en être la cause comme staphylococcus, saprophyticus…
La bactérie E.coli est naturellement présente dans notre tube digestif.
Les E. coli pénètrent dans l'urètre pour atteindre la vessie, où ils s’accrochent et se mettent à proliférer.
Les femmes sont davantage touchées par la cystite que les hommes, en partie lié à la proximité de l’ouverture et la faible longueur de l’urètre, du vagin et de l’anus.
Développement de la cystite aiguë
Ce que l'on peut comprendre ici, c'est que la notion de pathogénicité d'une bactérie est loin d'être simple. Une bactérie peut être utile dans un endroit donné, en l'occurrence dans l'intestin, où elle participera par exemple à la synthèse de vitamines, mais devenir nuisible dans un autre, comme la vessie, où elle provoquera des infections.
Les antibiotiques vont effectivement détruire les populations d'E. coli pathogènes. Mais un traitement antibiotique ne ciblera pas spécifiquement la bactérie dans la vessie.
Ainsi, en théorie, il aisé de concevoir qu'un antibiotique ciblant spécifiquement E. coli dans les urines, ait un effet local sur l'infection sans perturber l'E. coli commensal dans le colon.
Mais en pratique, cela n'existe pas. Des études récentes montrent que, lorsqu'on élimine une population d'E. coli pathogène dans le système urinaire, on dégrade de manière plus ou moins durable, le microbiote intestinal.
Développement de la cystite aiguë
Il est important de traiter une cystite dès le début des symptômes, afin d’éviter que la cystite ne se transforme en pyélonéphrite, c’est-à-dire une infection des reins, et là il y a urgence !!! Pour ne pas endommager voir détruire les reins.
Que faire en prévention ?
Uriner après un rapport sexuel
Après la défécation, s’essuyer de l’avant vers l’arrière, et non l’inverse, afin de limiter les risques de contamination fécale.
Pratiquer un nettoyage vaginal avec un savon adapté, et sans effectuer de douches vaginales
Boire suffisamment d’eau par jour, minimum 1,5 litre
Consommer du jus de Cranberry (Canneberge), à l’efficacité reconnue dans la gestion des infections urinaires. Il est également possible de consommer des compléments alimentaires à base de Canneberge, cette plante est souvent accompagnée de Bruyère. Il est important de vérifier la teneur en PAC (proanthocyanidines) lorsque vous achetez un complément alimentaire qui contient de la Canneberge, cette teneur doit être au minimum de 36 mg pour avoir une action thérapeutique.
Et les huiles essentielles ?
Les huiles essentielles peuvent être utilisées dans le cadre des cystites, tout d'abord, pour lutter contre l'infection en 1ère intention, avec l’avis de votre médecin ou pharmacien
Les huiles essentielles, en tant qu'antimicrobiens, peuvent donc être utiles.
De nombreuses huiles essentielles (origan, tea tree, cajeput…) ont montré une efficacité sur les germes responsables des cystites, en réduisant la formation du biofilm bactérien qui se forme à la surface de la vessie.
Dans ces études nous y trouvons par exemple les Origans, riches en carvacrol et thymol, efficace sur des souches d’E. coli multirésistantes, ainsi que les huiles essentielles de d’écorce de cannelle, de clou de girofle, et de Cumin, riche en cuminaldéhyde.
Des études ont également montré que l’action des huiles essentielles peut renforcer celle des antibiotiques.
Une étude de 2019 a mis en évidence l’intérêt d’associer des huiles essentielles avec de la canneberge.
En effet, en les associant les chercheurs ont observé une réduction rapide et importante du biofilm se déposant à la surface de la vessie au cours des infections urinaires.
L’allicine, issue de l’Ail, a montré la capacité à réduire la formation du biofilm en s’opposant à l’adhésion des bactéries E. coli sur la paroi vésicale, ainsi que la mobilité des bactéries à l’intérieur de la vessie. Donc manger de l’ail (tant pis pour l’haleine :) ).
Actions thérapeutiques
Il importe de souligner ici qu'il ne saurait être question d'arrêter un traitement médical en cours sur d’éventuelles bases de mises en garde peu engageantes concernant certains médicaments.
Lorsque l'on propose des huiles essentielles pour une raison ou une autre, il est nécessaire d'aviser son médecin ou pharmacien et de ne pas interrompre un traitement en cours.
Ceci étant dit, dans certaines situations, utiliser des gélules contenant des huiles essentielles peut permettre d'obtenir un effet rapide.
Nutrazur propose des gélules contenant de l'huile essentielle d'Origan compact, du tea-tree du cajeput… associé à de la canneberge.
L'équipe médicale de Nutrazur
Un complexe naturel et bio à base de canneberge (PAC 36mg) et d'huiles essentielles redoutablement efficace contre les cystites aiguës ou chroniques aux propriétés antibactériennes.
Ce complexe est un puissant antibactérien, antiviral, antifongique, antiseptique, antispasmodique et antinévralgique grâce à une synergie d'huiles essentielles (marjolaine à coquille, cajeput, origan, romarin).
Extrait de fruits de canneberge dosé en PAC
Poudre de coquilles d’huitres
Tunique d’origine marine : gélatine de poisson
Extrait sec d’écorces de canelle
HECT de parties aériennes de marjolaine à coquille
HECT de sommités fleuries de romarin
HECT de feuilles d’arbre à thé
HECT de feuilles de cajeput
HECT de zeste de citron
HECT de sommités fleuries d’origan
Conseils d'utilisation
En flash : 5 gélules à 5 heures d'intervalle, puis 2 gélules 3 fois par jour
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https://www.urofrance.org/base-bibliographique/quel-bilan-face-une-suspicion-de-cystite-interstitielle
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